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Ville de Fès

15.9.07

Capitale intellectuelle, Capitale artisanale, la plus impériale des villes de Maroc, perle du monde arabe, Fès est le lieu des sensations capitales.

Qu’on vienne y chercher, comme à Florence ou à Athènes, le trésor d’une civilisation, l’inépuisable richesse d’une vie généreuse et variée jusqu’à la profusion, ou la sensualité du soleil, des couleurs et des saveurs, on est sûr de trouver à Fès ce que l’on aime.

Ìci, personne ne sait où finit le plasir de l’esprit et où commence le plaisir des sens. Raffinement des palais ou des musées. Luxuriance de la vie, Fès, ville unique, vous convie à de multiples voyages.

 
posté par KOUNOUZ BILADI à 22:59, |

Fès, la plus impériale des villes impériales

13.9.07

Mosquée Al Qaraouiyine
La fameuse mosquée a été fondée en 857 dans un quartier occupé par des réfugiés kairaouanais, d ’ où le nom qu ’ elle porte. Agrandie et embellie par l ’ Almoravide Ali Ben Youssef en 1135, cette mosquée demeure l ’ une des plus vastes du Maghreb et surtout le plus ancien centre de précepte religieux de la région.

Bab Semmarine

Cette porte dominante à voussures multiples, raccommodée en 1924, forme la véritable entrée du quartier Fès El-Jédid. A droite, sous la voûte, se trouve un marché d ’ alimentation haut en couleur. Il a été installé dans d ’ anciens silos Mérinides.

Borj Sud

Cette fortification fut construite par des esclaves chrétiens sous la souveraineté du Sultan Sâadien Ahmed El Mansour Eddahbi. Ce site non loin de Bab Ftouh, fut établi pour tenir en respect les habitants de la ville de Fès et non pas pour les défendre comme le prétendent la plupart.

Borj Nord

De style Portugais, ce bastion contemporain du Borj Sud, couvre le musée des Armes. Dans Onze salles, celle-ci sont exposées chronologiquement, de la pierre taillée au canon. Toutes les nationalités y sont représentées.

Palais Jamaï

Ce palais édifié en 1879, contient un patio ainsi que des façades internes très finement décorées, composant un mixage des plus harmonieux entre mosaïques de zellige, de stucs et de marbre. Il fut transformé en hôtel de luxe en 1930.

Dar El Makhzen

Donnant sur la place des Alaouites, vaste esplanade monumentale de quelque 80ha, le somptueux Palais Royal éblouit tous les regards de par son superbe portail d ’ apparence mauresque, où le vert des tuiles symbolise l ’ Islam, tandis que le bleu des mosaïques rappelle les couleurs de Fès.

La Place En-Najjarine

Cette Place tire son nom du souk des ébénistes qui se tient derrière une porte en bois dans une ruelle en contrebas. Sa fontaine est splendide et peu commune. Au fond de la place se trouve le Fondouk Nejjarine construit au XVIII ème siècle et récemment converti en mosquée.

Médersa Al Attarine

Donnant sur le souk du même nom et face à la Grande Mosquée, ce chef-d ’ Oeuvre de l ’ art Mérinide de Fès fut érigé sous le règne d ’ Abou Saïd entre 1323 et 1325. A partir de la terrasse s ’ installe une vue imprenable de la ville et de la nécropole Mérinide.

Tombeaux Mérinides

De cette tertre qui domine la ville, le paysage de Fès El Bali et de la vallée du Sebou est resplendissant. La majorité de ces tombeaux datent du XIV ème siècle, pour la plupart très détériorés, ils constituent un premier plan romantique a l ’ un des plus beaux panoramas de Fès.

Bab Ftouh
Cette issue de la ville a été bâtie sur l ’ emplacement d ’ une porte plus ancienne, et reconstruite sous le règne de Sidi Mohammed Ben Abdellah au milieu du XVIII ème siècle . A l ’ extérieur de la muraille, plus haut, s ’ étale le cimetière Bab Ftouh, où reposent les corps inhumés des plus célèbres professeurs d ’ Al Qaraouiyine.

Première capitale du royaume en 808 avec Idriss II, puis deux fois encore, au XIIe siècle sous le règne de Moulay Abdellah, centre spirituel et culturel du Maroc traditionnel : Fès est une villes multiple, unique pas sa splendeur. Outre la ville européenne construite après la première guerre mondiale, Fès se dédouble en Fès el Jédid ("la Nouvelle") et Fès el Bali ("l’Ancienne"). Et Fès el Bali se compose elle-même de deux quartiers. En 818, plusieurs centaines de familles musulmanes, chassées d’Andalousie par les armées chrétiennes, s’installèrent sur la rive droite de l’oued Fès. Sept ans plus tard, 300 familles kérouanaises s’établirent sur l’autre rive. Les Arabes d’Andalousie apportèrent l’art et le savoir d’une civilisation à l’apogée de sa gloire. Le quartier des Andalous saisit par sa splendeur et par la profusion de ses édifices. Les palais rivalisent d’ornements :
Boiseries sculptés, bronzes ciselés, zelliges polychromes, moucharabiehs, colonnes et plâtres sculptés…
A deux pas, la porte monumentale de la Mosquée des Andalous invite les fidèles au recueillement. Signalée par son minaret vert et blanc, la médersa el Sahrij (1321) semble ruisseler de sa luxueuse décoration.
Touts les médersas abritent une cour pavée de marbre ou d’onyx qu’on aperçoit par les portes entrouvertes comme un sanctuaire de lumière. Par une fenêtre s’échappent des voix d’enfants qui psalmodient. Qui prête l’oreille entend vibrer comme des cordes les liens qui unissent un peuple à sa culture, la terre au ciel, la matière à l’esprit.
Aux Kérouanais, on droit l’imposante et splendide mosquée el Qaraouiyyîn, au scintillant toit de tuiles émeraude. C’est le plus ancien centre d’enseignement du monde occidental, avant Oxford et la Sorbonne et aujourd’hui encore l’un des principaux pôles intellectuels du Maghreb.

C’est ainsi que naquit Fès la Nouvelle ou Fès el Jedid. La grande rue des Mérinides et la place des Alaouites en constituent le centre névralgique. Dar el-Makhzen, le palais royal aux portes dorées donne sur l’esplanade d’où part la rue Bou Khessissat avec ces maisons de bois et de fer forgé.
A quelques centaines de mètre, le cimetière israélite aux tombes immaculées dégage un espace de silence au cœur du Mellah, le quartier juif.
Les orfèvres tiennent boutique dans la grande rue des Mérinides, très vivant, qui travers cette enclave du XVe siècle. Le petit Méchouar entouré de remparts mène au quartier de Moulay Abdellah, au Vieux Méchouar et à ses jardins. Le bruissement des feuillages semble confier au flâneur la longue et passionnante histoire de ce quartier. Jadis consacré aux parades royales, il s’ouvre sur Bab Al Makina, désormais accessible au public, où l’on fabrique des tapis artisanaux.
Le tour de Fès est une promenade si charmante qu’on ne regrettera pas de la faire deux fois.
A l’aube, dans la lumière qui monte des collines, et au crépuscule, quand le soleil trempe d’ocre et de rouge les cascades de toits et de coupoles. Impériale vision, à coup sûr gravée dans la mémoire comme une douce invitation au retour.
A contempler la pente douce de ses toits depuis les tombeaux des Mérinides, qui pourrait croire que Fès renferme une telle agitation ? La plus belle façon de la visiter est de marcher sans hâte et sans but, de suivre le tourbillon de la vie, de se laisser guider par ses sens. Laine moelleuse, verre de thé brûlant, senteur des aromates et des saumures dans le souk des épiciers, éblouissement coloré des écheveaux suspendus dans le souk des teinturiers, saveur des brochettes et des pâtisseries au miel, rumeur des hommes, bruits sourds des outils un peu partout…Se perdre dans ce labyrinthe de ruelles, d’escaliers, de passages, de voûtes et d’impasses, c’est partager la fascinante authenticité d’un monde jalousement préservé.

LE MAROC DES BOIS ET DES SOURCES

Lacs aux eaux claires, forêts d’un vert profond, montagnes imposantes de Moyen-Atlas : la région de Fès révèle un Maroc inhabituel, méconnu, et sublime. Il suffit de parcourir quelques kilomètres pour passer des rumeurs de la ville au calme des grands espaces. A commencer par la magnifique golf de Fès, concentré de nature puissamment mis en scène par Cabell B. Robinson. Pour suivre, les singes magots jouent les acrobates dans l’immense cédraie séculaire de l’Atlas qui abrite les dernières panthères tachetées.
Toutes les saisons, toutes les heures ont leur couleur et leur vibration : pure blancheur de l’hiver, verte tendresse du printemps, aube bleutée, crépuscule flamboyant.

IMOUZZER DU KANDAR
Perché à 1345 mètres, ce ravissant village berbère respire une paix profonde, à l’exception du lundi, jour du souk. Visitez les curieuses habitations souterraines de la casbah des Aït Serghouchen. Partez pour d’exaltantes excursions à la découverte des sources qui jaillissent à proximité du village. Grimpez jusqu’au djebel Abad, 1768 mètres, le point culminant du Kandar. Où que l’on se tourne, quel spectacle ! La calme plaine du Saïs, les toits plats de Fès piqués de minarets, Meknès perché sur colline, les montagnes du Rif

SIDI HARAZEM
Les vertus de cette source d’eau chaude magnésienne étaient déjà connues du temps de Léon l’Africain, géographe arabe du XVIe siècle. Aujourd’hui, ces eaux dispensent leurs bienfaits dans le confort d’une station thermale moderne. Entre deux verres, rendez-vous près de la Koubba blanche de Sidi Harazem. Au milieu des eucalyptus, des palmiers et des lauriers roses, on peut voir une ancienne piscine sacrée couverte d’une coupole.
Faites un crochet jusqu’aux gorges du Sebou. Durant la route, d’époustouflants panoramas se succèdent, sur Fès, le Rif, le Moyen-Atlas, et sur les gorges elles-mêmes, fendues par l’oued Sebou dans un calcaire rougeâtre.

TAZA
Fondée au Xe siècle par les Berbères, passage obligé entre les fertiles terres de l’Ouest et les steppes du Nord, Taza fut une citadelle riche et farouche. Dans l’ancienne ville, qui surplombe la ville moderne. Monuments, merveilles et curiosités abondent : les remparts du XII siècle, le bastion de l’ancienne casbah,le marché aux grains, les souks où s’achètent nattes, bijoux, tapis fabriqués dans les montagnes par les berbères Béni Ouaraïn, l’étonnant minaret évasé de la mosquée du Marché, Dar el Makhzen, la Grande Mosquée qui contient l’un des plus beaux lustres en bronze du Maroc avec 514 godets à l’huile…

Après les charmes de l’histoire, les beautés naturelles. La région de Taza est magnifique. Forêt de chênes-lièges, cèdres, hautes fougères, sources, cascades et lacs, le djebel Tazzeka est si enchanteur qu’il fut consacré parc national. L’ascension de son sommet (1980 m) est joliment récompensée par un sensationnel panorama sur les monts boisés du Tazzeka et les crêtes enneigées du Moyen-Atlas.

A NE PAS MANQUER

AU RENDEZ-VOUS DES GOURMETS
Fès, décidément capitale, est aussi la capitale de la gastronomie. C’est le berceau de la pastilla légendaire et succulente : une pâte feuilletée aussi légère qu’un papier de soie renfermant un subtil hachis de pigeon, de sucre, d’amandes et d’épices. Et puis, en flânant dans les rues, si vous rencontrez un vendeur de nougat, n’hésitez pas, arrêtez-vous.

L’EAU DE MOULAY YACOUB

Ici, il est recommandé de se mettre dans le bain ! Les eaux chaudes et bienfaisantes le Moulay Yacoub soulagent rhumatismes, affections du nez et de la gorge, maladies de la peau et problèmes gynécologiques. Soyez parmi les premiers à profiter de la douillette, luxueuse, ultramoderne et toute.
 
posté par KOUNOUZ BILADI à 23:49, |